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Les médicaments biologiques
Mise en place d'actions d'information et de promotion

Dans une instruction du 3 août 2017 de la DFOS, il a été demandé aux ARS avec l'aide des OMEDITs, aux établissements de santé et aux organismes locaux d'Assurance Maladie de mettre en place des actions d'information et de promotion de l'utilisation des médicaments biosimilaires. Certaines peuvent être citées en exemple :
  • l'édition de brochure d'information à destination des professionnels de santé ;
  • l'organisation de formations validantes des professionnels de santé au titre du développement professionnel continu (DPC) ;
  • le relais de campagnes d'information de l'Assurance Maladie ;
  • la remise au patient par le prescripteur de plaquette d'information ;
  • l'élaboration et l'adoption par l'ensemble des prescripteurs d'un établissement d'une stratégie commune favorisant le recours aux médicaments biosimilaires ;
  • la mise en concurrence entre médicaments d'un même groupe biologique similaire en accompagnant le travail des acheteurs hospitaliers et des autres acteurs de l'établissement ;
  • la mise à disposition d'outils permettant de calculer l'économie réalisée par le recours au biosimilaire ;
  • la contractualisation avec les établissements, dans le cadre des futurs Contrats d'Amélioration de la Qualité et de l'Efficience des Soins (CAQES), sur des objectifs de recours aux médicaments biosimilaires et sur les actions pouvant être menées à l'intérieur de chaque établissement.
Concernant les médicaments administrés au cours d'un séjour hospitalier, l'objectif était de favoriser la mise en concurrence des médicaments appartenant à un même groupe biologique similaire.
Et pour les prescriptions exécutées en ville (issues des consultations ou des sorties d'hospitalisation), 3 objectifs sont rechercher :
  • au sein d'un groupe biologique similaire, initier les traitements dans plus de 70 % des cas avec un médicament biosimilaire, plutôt qu'avec le médicament biologique de référence ;
  • en continuité de traitement, encourager le changement de prescription d'un médicament biologique de référence par l'un de ses biosimilaires ;
  • lorsque deux stratégies thérapeutiques équivalentes sont disponibles, préférer la plus efficiente d'un point de vue médico-économique, notamment lorsque l'une des stratégies dispose d'un médicament biosimilaire.

Plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins (PNGDRESS) 2018-2019

« Le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins définit, pour une durée de deux ans, les objectifs pluriannuels de gestion du risque ainsi que les objectifs relatifs à l'efficience du système de soins communs aux régimes membres de l'UNCAM. » (Source : CSS)

Parmi les actions à mettre en œuvre développées dans le PNGDRESS 2018-2019, certaines concernent la promotion de la prescription des biosimilaires :
  • la mise en place d'un intéressement à la prescription (avec des objectifs minimums par classe de médicaments) ;
  • l'expérimentation d'un mode d'incitation d'un service hospitalier : cibler les établissements de santé et les accompagner dans la mise en œuvre de l'expérimentation et en évaluer l'impact ;
  • la formation des prescripteurs ;
  • la mise en place d'actions de sensibilisation ;
  • l'intégration des listes de médicaments biosimilaires dans les logiciels d'aide à la prescription (LAP) et d'aide à la dispensation (LAD) ;
  • la renégociation des marchés dès la chute de brevet (action sur les achats).
Trois molécules ont été retenues pour servir d'indicateurs. Un objectif de taux de pénétration en biosimilaires est fixé (cible 2018) :
  • pour l'infliximab : 65 % ;
  • pour l'étanercept: 30 % ;
  • pour l'insuline glargine : 30 %.