Description de la pathologie
Indications thérapeutiques

Traitement des adultes et enfants atteints de diabète nécessitant un traitement par insuline pour maintenir un équilibre glycémique normal. HUMALOG® est également indiqué pour la stabilisation initiale du diabète.
Population adulte

Posologie du traitement : se référer à la prescription médicale.

Posologie recommandée

La dose est déterminée par le médecin, selon les besoins du patient.
Informations administratives Posologie population pédiatrique

Posologie du traitement : se référer à la prescription médicale.

Posologie recommandée

La dose est déterminée par le médecin, selon les besoins du patient.
 
Présentations et dosages
HUMALOG 100 U/ml JUNIOR KWIKPEN solution injectable en stylo prérempli
HUMALOG 100 U/ml solution injectable en cartouche
HUMALOG 100 U/ml solution injectable en flacon
HUMALOG KWIKPEN 100 U/ml solution injectable
HUMALOG KWIKPEN 200 U/ml solution injectable en stylo prérempli
Mode d'administration
HUMALOG® est à administrer en injection sous la peau (voie sous-cutanée). L’auto-injection est possible après une courte formation délivrée par un professionnel de santé.

HUMALOG® en sous-cutané
Les stylos KwikPen et Junior KwikPen conviennent uniquement pour des injections souscutanées. Les cartouches d’Humalog conviennent uniquement pour des injections sous-cutanées avec un stylo Lilly réutilisable ou pour l’administration d’insuline en continu par une pompe compatible avec la perfusion sous-cutanée continue d’insuline (PSCI).

HUMALOG® en pompe à insuline
Pour l’administration sous-cutanée en continu d’HUMALOG® en utilisant une pompe à insuline, vous pouvez remplir le réservoir de la pompe à partir d’un flacon d’HUMALOG® 100 unités/mL. Certaines pompes sont compatibles avec des cartouches qui peuvent être insérées telles quelles dans la pompe.

HUMALOG® en administration IV
HUMALOG® 100 unités/mL est disponible en flacons si une injection par voie intraveineuse est nécessaire.


Injecter l'insuline sur une peau propre avec des mains propres.
  • Il est inutile d'utiliser de l'alcool si les règles d'hygiène de base habituelles sont respectées.
  • Par contre :
    • Si la peau est souillée : laver à l'eau et au savon puis sécher soigneusement.
    • Si l'injection est effectuée dans un environnement hospitalier ou un centre de soins longue durée, un tampon d'alcool peut être utilisé . Dans ce cas, laisser sécher complètement l'alcool avant de procéder à l'injection. En effet, désinfecter à l'alcool, sans respecter le temps de séchage expose à l'introduction de germes et d'alcool à l'injection.

Sites d'injection
Il n'existe pas d'obligation de piquer à un endroit particulier en fonction de l'insuline administrée. La façon dont l'insuline injectée sous la peau va passer dans le sang dépend du type d'insuline et de facteurs «techniques».
  • Profondeur de l'injection et épaisseur de la peau : une injection superficielle entraîne une libération retardée, une injection dans le muscle entraîne une libération accélérée.
  • Site d'injection : la libération de l'insuline est plus rapide à certains endroits du corps qu'à d'autres.
  • Activité des muscles situés au voisinage de la zone d'injection : cela accélère la libération de l'insuline.
En pratique
Rapidité de libération de l'insuline : abdomen > bras > cuisses et haut des fesses
ce qui donne par type d'insuline à injecter :
  • Les lentes au niveau des cuisses et des haut des fesse
  • les intermédiaires au niveau des bras
  • les rapides au niveau du ventre

Rotation des sites d'injections
Il est préférable de rester dans la même zone pour le même horaire 'injection, en déplaçant chaque jour chaque point d'injection de 2 cm.
  • Même heure => même zone. Par exemple : le matin dans l'abdomen, le soir dans la cuisse.
  • Même zone => même technique
  • Rotation dans une même zone

Particularité de l'injection au niveau du bras 
  • Le bras opposé à celui qui pique doit être posé contre le torse, relaché, la main sur l'épaule.
  • Le bras qui pique doit avoir son poignet au niveau du coude opposé.

Les étapes de l'injection avec un stylo autoinjecteur
1 - Fixer l'aiguille de 4 ou 5 mm. Programmer la dose d'insuline en tournant le bouton sélecteur de dose.
2 - Purger votre stylo, tournez le bouton d'injection pour sélectionner 2 unités. Tenez le stylo avec l’aiguille pointée vers le haut. Tapotez doucement le porte-cartouche pour faire remonter les bulles d'air à la surface. Appuyez sur le bouton d'injection jusqu'à la butée et jusqu’à ce que le « 0 » apparaisse dans la fenêtre de lecture. Maintenez le bouton d'injection enfoncé et comptez lentement jusqu’à 5.
  • Vous devez voir de l'insuline à l'extrémité de l'aiguille.
  • Si vous ne voyez pas d'insuline, répétez les étapes de la purge, mais pas plus de 4 fois.
  • Si vous ne voyez toujours pas d’insuline, changez l’aiguille et répétez les étapes de la purge.
3 - Palper le site d'injection pour s'assurer de l'absence de lipodystrophies. Ne pas injecter dans les zones :
  • de lipodystrophie
  • d'oedème
  • d'injection
  • de racines de poils 
  • de cicatrice
  • de grains de beauté 
  • ou tout autre anomalie de la peau
4 - Injecter à angle droit. Il n'est pas nécessaire de faire un pli cutanée.
  • En cas d'utilisation d'aiguille de 8 mm : maintenir un pli cutanée pendant l'injection, jusqu'à ce que l'aiguille soit sortie de la peau.
5 - Maintenir l'aiguille sous la peau pendant 10 secondes 
6 - Retirer la l'aiguille perpendiculairement au site d'injection. Ne pas masser la zone d'injection.
7 - Le chiffre 0 doit apparaitre lorsque la dose programmée a été injectée. 
8 - Toujours retirer l'aiguille du stylo après injection et la jeter dans le collecteur DASRI.

Transition vers d’autres insulines à HUMALOG® : voir RCP
Effets indésirables les plus fréquents
Affections du système immunitaire : allergie
Conduite à tenir en cas d'effets indésirables
Allergie
  • L’allergie locale est fréquente. Une rougeur, un œdème et des démangeaisons peuvent survenir au point d'injection. Cette réaction, habituellement, disparaît en quelques jours voire quelques semaines. Dans certains cas, cette réaction peut être liée à des facteurs autres que l'insuline, tels que des produits irritants contenus dans le désinfectant cutané ou une mauvaise technique d'injection. Cette réaction disparaît habituellement en quelques jours voire quelques semaines. Une consulation médicale est requise.
  • L'allergie générale, qui est rare mais potentiellement plus grave, correspond à une généralisation de l'allergie à l'insuline. Elle peut entraîner une éruption généralisée sur tout le corps, une dyspnée, une respiration sifflante, une baisse de la pression artérielle, une accélération du pouls ou une transpiration. Les cas sévères d'allergie généralisée peuvent menacer le pronostic vital. En cas d'appartion de l'un de ces symtpômes : l'arrêt immédiat du traitement et une consultation médicale d'urgence sont requises.
Conduite à tenir en cas d'oubli de dose
En cas d'oubli de dose ou d'injection d'un dose insuffisante, la glycémie peut devenir trop élevée (hyperglycémie).

Un contrôle fréquent de la glycémie doit être réalisé.

Ne pas s'administrer de dose double pour compenser la dose oubliée. 


Que faire en cas d'hyperglycémie (trop de sucre dans le sang) ?
Les symptômes avant-coureurs d’une hyperglycémie sont : soif, augmentation du besoin d’uriner, fatigue, sécheresse de la peau, rougeur du visage, perte d’appétit, baisse de la tension artérielle, accélération du pouls et présence de glucose et de corps cétoniques dans les urines. Douleurs d’estomac, respiration rapide et profonde, somnolence, voire perte de connaissance, peuvent traduire un état grave (acidocétose) résultant du manque d’insuline.

Que faire en pratique ?
Vérifiez sa glycémie et sa cétonurie le plus rapidement possible dès que l’un des symptômes ci-dessus apparaît. L’hyperglycémie sévère et l’acidocétose doivent toujours être traitées par un médecin, généralement à l’hôpital.
En cas de surdosage
En cas de surdosage, la glycémie peut baisser anormalement (hypoglycémie).

Un contrôle fréquent de la glycémie doit être réalisé. 

Généralement, pour prévenir l’hypoglycémie, une supplémentation alimentaire et un contôle de la glycémie sont recommandés.

Que faire en cas d'hypoglycémie (pas assez de sucre dans le sang) ?
Toujours avoir du sucre (au moins 20 grammes) sur soi. Portez toujours sur soi un document signalant la maladie diabétique.
Les symptômes peuvent être : sueurs, peau moite, anxiété, rythme cardiaque accéléré, hypertension artérielle, palpitations, pouls irrégulier, maux de tête, faim intense, nausées, vomissements, fatigue, somnolence, troubles du sommeil, agitation, comportement agressif, difficultés de concentration, réflexes altérés, dépression, confusion, troubles de la parole (pouvant aller jusqu’à une perte totale de la parole), troubles visuels, tremblements, paralysie, picotements (paresthésies), engourdissement et des sensations de fourmillements au niveau de la bouche, vertiges, perte du contrôle de soi, incapacité à s’occuper de soi, convulsions, perte de connaissance.

Que faire en pratique ?
1 - Ne pas injecter d’insuline. Prendre immédiatement environ 10 à 20 grammes de sucre, tel que du glucose, des morceaux de sucre ou une boisson sucrée.
Attention : les édulcorants artificiels et les aliments en contenant (tels que les boissons de régime) n’ont aucune utilité dans le traitement de l’hypoglycémie.
2 - Puis, manger un aliment qui augmente durablement la glycémie (tel que du pain ou des pâtes). La récupération d’une hypoglycémie pourrait être retardée car ABASAGLAR® a une action prolongée.
3 - Si l’hypoglycémie récidive, prendre à nouveau 10 à 20 grammes de sucre.
4 - Contacter immédiatement un médecin si vous ne réussissez pas à contrôler l’hypoglycémie ou si celle-ci récidive.

Il est recommandé de vérifier la glycémie immédiatement après avoir pris du sucre, pour confirmer qu'il s'agit bien d'une hypoglycémie.

 
En cas d'arrêt du traitement
L'arrêt du traitement peut entraîner une hyperglycémie sévère (taux très élevé de sucre dans le sang) et une acidocétose (formation d’acide dans le sang lorsque l’organisme dégrade les graisses au lieu du sucre).

La décision d’arrêter d’utiliser HUMALOG® doit être discutée avec le médecin
Situations particulières
Transfert d’un patient à un autre type d'insuline ou à une autre marque
Le transfert d'un patient à un autre type d'insuline ou à une autre marque d'insuline doit se faire sous strict contrôle médical.
Le changement de concentration, de marque (fabricant), de type (rapide/soluble, NPH/isophane, etc.), d'espèce (animale, humaine, analogue d'insuline humaine), et/ou de méthode de fabrication (ADN recombinant vs. insuline d'origine animale) peut nécessiter une modification de posologie. Pour les insulines d'action rapide, les patients recevant également une insuline basale doivent optimiser les doses des deux insulines pour obtenir un bon contrôle glycémique tout au long de la journée, particulièrement la nuit et à jeun.

Association d’Humalog avec la pioglitazone
Des cas d’insuffisance cardiaque ont été observés lorsque l’insuline était associée à la pioglitazone, en particulier chez des patients ayant des facteurs de risque de développement d’insuffisance cardiaque. Cela devra être pris en compte dans le cas où un traitement associant la pioglitazone et Humalog est envisagé. Dans ce cas, l’apparition de signes et symptômes d’insuffisance cardiaque, d’une prise de poids et d’œdèmes devra être surveillée chez ces patients. La pioglitazone doit être arrêtée en cas d'aggravation des symptômes cardiaques
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.

Hypoglycémie
Grossesse et allaitement
Source
Grossesse
Les données sur un grand nombre de grossesses exposées n'indiquent pas d'effet indésirable de l'insuline lispro sur la grossesse ou sur la santé du fœtus/nouveau-né.

Il est essentiel de maintenir un bon équilibre glycémique chez la patiente traitée avec de l'insuline (diabète insulino-dépendant ou gestationnel) pendant toute la grossesse. Les besoins en insuline chutent habituellement au cours du premier trimestre et augmentent au cours des deuxième et troisième trimestres.

Les patientes diabétiques doivent informer leur médecin si elles sont enceintes ou envisagent une grossesse. Une surveillance attentive de la glycémie et de l'état de santé général est primordiale pendant la grossesse chez les patientes diabétiques.

Allaitement
Les patientes diabétiques allaitantes peuvent nécessiter une adaptation de la dose d’insuline, de leur régime ou des deux.
Conditions de prescription et de délivrance
Source Meddispar
Pas de condition spécifique de prescription et de délivrance.
Informations médicales
Service d’information médicale LILLY France :
Commande
Auprès de votre grossiste répartiteur. 

Directement auprès du laboratoire LILLY France : 01 55 49 32 51.
Modalités de conservation
Durée de conservation

Avant utilisation : 3 ans.
Après première utilisation / après insertion de la cartouche : 28 jours.

Précautions particulières de conservation

Ne pas congeler.

Ne pas exposer à une chaleur excessive ou au soleil.

Avant utilisation : à conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

Après première utilisation / après insertion de la cartouche
  • Flacon : à conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) ou à une température inférieure à 30 °C.
  • Cartouche : à conserver à une température inférieure à 30 °C. Ne pas réfrigérer. Le stylo avec la cartouche à l’intérieur ne doit pas être conservé avec l’aiguille vissée dessus.
  • KwikPen : à conserver à une température inférieure à 30 °C. Ne pas réfrigérer. Le stylo pré-rempli ne doit pas être conservé avec l’aiguille vissée dessus.