Description de la pathologie
Indications thérapeutiques

TEVAGRASTIM® est indiqué dans la mobilisation de cellules souches progénitrices (CSP) dans le sang circulant.
Population adulte

Posologie du traitement : se référer à la prescription médicale.

Posologie recommandée

La dose recommandée de filgrastim pour la mobilisation de CSP chez les donneurs sains est de 1,0 MUI (10 µg)/kg/jour pendant 4 à 5 jours consécutifs. Les cytaphérèses doivent être commencées au jour 5 et poursuivies jusqu’au jour 6 si nécessaire, afin de collecter une quantité de 4 x 106 cellules CD34+ / kg de poids corporel du receveur.
Informations administratives Posologie population pédiatrique

Posologie du traitement : se référer à la prescription médicale.

Posologie recommandée

La dose recommandée de filgrastim pour la mobilisation de CSP chez les donneurs sains est de 1,0 MUI (10 µg)/kg/jour pendant 4 à 5 jours consécutifs. Les cytaphérèses doivent être commencées au jour 5 et poursuivies jusqu’au jour 6 si nécessaire, afin de collecter une quantité de 4 x 106 cellules CD34+ / kg de poids corporel du receveur.
Présentations et dosages
TEVAGRASTIM® 30 MUI/0,5ml solution injectable en seringue préremplie / perfusion - Boite de 1 
TEVAGRASTIM® 48 MUI/0,8ml solution injectable en seringue préremplie / perfusion - Boite de 1
Description de la pathologie
Indications thérapeutiques

TEVAGRASTIM® est indiqué dans la réduction de la durée des neutropénies et de l’incidence des neutropénies fébriles chez les patients traités par une chimiothérapie cytotoxique pour une pathologie maligne (à l’exception des leucémies myéloïdes chroniques et des syndromes myélodysplasiques), et dans la réduction de la durée des neutropénies chez les patients recevant une thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle et présentant un risque accru de neutropénie sévère prolongée.

RATIOGRASTIM® est indiquée chez les patients, enfants ou adultes, atteints de neutropénies sévères congénitale, cyclique ou idiopathique avec un taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) de ≤ 0,5 x 109 /L et des antécédents d’infections sévères ou récurrentes, afin d’augmenter le taux de neutrophiles et de réduire l’incidence et la durée des épisodes infectieux.

RATIOGRASTIM® est indiqué dans le traitement des neutropénies persistantes (PNN inférieur ou égal à 1,0 x 109 /L) chez les patients infectés par le VIH à un stade avancé, afin de réduire le risque d’infection bactérienne quand les autres options destinées à corriger la neutropénie sont inadéquates.
Population adulte

Posologie du traitement : se référer à la prescription médicale.

1 - Posologie recommandée après une chimiothérapie cytotoxique

La dose recommandée de TEVAGRASTIM® est de 0,5 MUI (5 µg)/kg/jour. La première injection de TEVAGRASTIM® doit être effectuée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique. 

L’administration quotidienne de TEVAGRASTIM® doit être poursuivie jusqu’à ce que le nadir du nombre de neutrophiles soit dépassé et que ce nombre soit revenu à une valeur normale. Après traitement par une chimiothérapie validée dans les tumeurs solides, les lymphomes et les leucémies lymphoïdes, la durée nécessaire de traitement par TEVAGRASTIM® pour satisfaire ces critères peut aller jusqu’à 14 jours. 

2 - Posologie recommandée après une chimiothérapie myéloablative suivie de greffe de moelle osseuse

La dose initiale recommandée de TEVAGRASTIM® est de 1,0 MUI (10 µg)/kg/jour.

La première perfusion de TEVAGRASTIM® devra être réalisée au plus tôt 24 heures après la fin de la chimiothérapie cytotoxique et au plus tôt 24 heures après la transfusion de moelle osseuse.

Une fois le nadir du nombre de neutrophiles dépassé, la dose quotidienne de TEVAGRASTIM® devra être adaptée en fonction de la réponse des neutrophiles (voir RCP). 

3 - Chez les patients souffrant de neutropénie chronique sévère (NCS)

Posologie Neutropénie congénitale : la dose initiale recommandée est de 1,2 MU (12 mcg)/kg/jour en dose unique ou en doses fractionnées.

Neutropénie idiopathique ou cyclique : la dose initiale recommandée est de 0,5 MU (5 mcg)/kg/jour en dose unique ou en doses fractionnées.

Ajustement des doses : voir RCP

4 - Chez les patients infectés par le virus VIH

Correction de la neutropénie
La dose initiale recommandée de filgrastim est de 0,1 MUI (1 µg)/kg/jour, elle peut être augmentée par paliers jusqu’à 0,4 MUI (4 µg)/kg/jour pour obtenir et maintenir un taux normal et stable de polynucléaires neutrophiles (PNN > 2,0 x 109 /L). 

Maintien d’un taux normal de polynucléaires neutrophiles
Lorsque la correction de la neutropénie a été obtenue, la dose minimale efficace, pour maintenir un taux de polynucléaires neutrophiles normal doit être recherchée. Il est recommandé d’ajuster la dose initiale en administrant, un jour sur deux, 30 MUI (300 µg)/jour.
Informations administratives Posologie population pédiatrique

Posologie du traitement : se référer à la prescription médicale.

Posologie recommandée chez l'enfant dans la NCS et en cancérologie

Les doses recommandées chez l’enfant sont identiques à celles préconisées chez l’adulte après chimiothérapie cytotoxique myélosuppressive.
Présentations et dosages
TEVAGRASTIM® 30 MUI/0,5ml solution injectable en seringue préremplie / perfusion - Boite de 1 
TEVAGRASTIM® 48 MUI/0,8ml solution injectable en seringue préremplie / perfusion - Boite de 1
Mode d'administration
TEVAGRASTIM® est à administrer en injection sous la peau (voie sous-cutanée). L’auto-injection est possible après une courte formation délivrée par un professionnel de santé.

TEVAGRASTIM® peut être administré de façon quotidienne, soit par injection sous-cutanée, soit par perfusion intraveineuse une fois dilué dans une solution pour perfusion de glucose à 5 %, pendant 30 minutes. La préférence doit être donnée à la voie sous-cutanée dans la plupart des cas.

En cas d'injection par voie sous-cutanée avec la seringue pré remplie

1 - Sortir la seringue préremplie de TEVAGRASTIM® du réfrigérateur.
  • Vérifier la date de péremption sur l’étiquette de la seringue préremplie (EXP). Ne pas utiliser si le dernier jour du mois indiqué est dépassé ou si la seringue a été laissée hors du réfrigérateur pendant plus de 15 jours ou si elle a autrement expiré.
  • Vérifier l’apparence de TEVAGRASTIM®. Le produit doit être limpide et incolore. En présence de particules dans le liquide, il ne faut pas l’utiliser.
  • Pour une injection plus confortable, laisser la seringue préremplie 30 minutes pour que la solution atteigne la température ambiante ou réchauffer la seringue préremplie doucement dans votre main pendant quelques minutes. Ne pas réchauffer TEVAGRASTIM® d’une autre façon.

2 - Se laver les mains soigneusement.

3 - Désinfecter le site d’injection à l’aide d’une compresse imprégnée d’alcool. 

4 - Injection du médicament. Les sites d’injection les plus appropriés sont le haut des cuisses et l’abdomen (sauf la région autour du nombril). Il est préférable de changer de site d’injection tous les jours afin d’éviter le risque d’endolorissement d’un site.
  • Pincer délicatement la peau entre le pouce et l’index.
  • Introduire complètement l’aiguille dans la peau.
  • Tirer légèrement sur le piston pour vérifier qu’aucun vaisseau n’a été atteint.
  • Tout en maintenant la peau pincée, appuyer doucement et régulièrement sur le piston jusqu’à ce que la dose soit injectée et qu’il ne soit pas possible d’enfoncer plus le piston.
  • Lorsque le liquide a été injecté, retirer l’aiguille tout en maintenant la pression sur le piston, et relâcher la peau.
  • Relâcher le piston. Le dispositif de sécurité de l’aiguille se met rapidement en place pour couvrir l’aiguille. 

5 - Jetez le dispositif d'injection utilisé dans un collecteur de déchets comme indiqué par votre médecin, infirmier/ère ou pharmacien. Ne pas recycler ou jeter dans les ordures ménagères.
Effets indésirables les plus fréquents
Infections et infestations : Sepsis, Bronchite, Infections des voies respiratoires supérieures, Infections des voies urinaires.

Affections hématologiques et du système lymphatique : Thrombocytopénie,
Anémie, Splénomégalie, Diminution du taux d'hémoglobine. 

Troubles du métabolisme et de la nutrition : Diminution de l'appétit, Elévation du taux sanguin de lactate déshydrogénase.

Affections psychiatriques : Insomnie.

Affections du système nerveux : Céphalées, Sensation vertigineuse, Hypoesthésie, Paresthésie.

Affections vasculaires : Hypertension, Hypotension.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Hémoptysie, Dyspnée, Toux, Douleurs oropharyngée, Epistaxis.

Affections gastro-intestinales : Diarrhée, Vomissements, Nausées, Douleurs buccales, Constipation.

Affections hépatobiliaires : Hépatomégalie, Elévation des phosphatases alcalines dans le sang.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :  Alopécie, Rash, Erythème.

Affections musculo-squelettiques et systémiques : Douleurs musculo-squelettiques, Spasmes musculaires.

Affections du rein et des voies urinaires : Dysurie, Hématurie.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Fatigue, Inflammation des muqueuses, Pyrexie, Douleurs thoraciques, Douleur, Asthénie, Malaise, Œdème périphérique.

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures : Réaction à la transfusion.
 
Conduite à tenir en cas d'effets indésirables
Hypersensibilité
Une hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques, survenant lors du traitement initial ou des traitements suivants a été rapportée chez des patients traités par filgrastim. Le filgrastim doit être arrêté de façon définitive chez les patients présentant une hypersensibilité cliniquement significative. Ne pas administrer de filgrastim à des patients ayant des antécédents d’hypersensibilité au filgrastim ou au pegfilgrastim.

Effets indésirables pulmonaires
Après l’administration de G-CSF, des réactions indésirables pulmonaires ont été rapportées, en particulier des maladies pulmonaires interstitielles. Les risques peuvent être majorés chez les patients ayant des antécédents récents d’infiltration pulmonaire ou de pneumonie. L’apparition de signes pulmonaires, tels que toux, fièvre et dyspnée associés à des signes radiologiques d’infiltration pulmonaire avec détérioration de la fonction pulmonaire, peut être un signe préliminaire d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Le filgrastim doit être arrêté et un traitement approprié doit être initié.

Glomérulonéphrite
Une glomérulonéphrite a été rapportée chez les patients traités par filgrastim et pegfilgrastim. Généralement, les épisodes de glomérulonéphrite ont été résolus après une réduction de dose ou l’arrêt du traitement par filgrastim ou pegfilgrastim. Une surveillance des analyses d’urine est recommandée.

Syndrome de fuite capillaire
Un syndrome de fuite capillaire, pouvant engager le pronostic vital si le traitement est retardé, a été rapporté après l’administration de G-CSF et est caractérisé par une hypotension, une hypoalbuminémie, un œdème et une hémoconcentration. Les patients développant des symptômes de syndrome de fuite capillaire doivent être étroitement surveillés et recevoir un traitement symptomatique standard, qui peut inclure un recours à des soins intensifs.

Douleurs musculo-squelettiques, douleurs thoraciques (arthromyalgies, crampes)
Lentement réversibles
Proposition de prise en charge médicale (Fiche Onco-Occitanie ONCOMIP) :
  • HEXAQUINE et/ou des compléments en calcium et/ou magnésium
  • Eviter l’utilisation prolongée du paracétamol (risque de toxicité hépatique) 
  • Corticothérapie type SOLUPRED 40mg par jour pendant 3 jours
  • S'hydrater fréquemment
  • Ne pas faire de gestes répétitifs.
Asthénie
Rester le plus actif possible : l’exercice physique augmente la résistance à l’effort.

Diarrhées
  • Surveillance de la fréquence des selles et des signes de retentissement clinique (signes de déshydratation, poids, fonction rénale).
  • Traitement symptomatique : conseils d’hydratation orale, fractionnement des repas, limitation des aliments riches en fibres. Traitement médicamenteux par LOPERAMIDE.
Conduite à tenir en cas d'oubli de dose
Il est nécessaire de contacter son médecin qui dictera la conduite à tenir.

Ne pas prendre pas de dose double pour compenser une injection oubliée. 
En cas de surdosage
Les effets d’un surdosage de TEVAGRASTIM® n’ont pas été établis. L’arrêt du traitement par le filgrastim est suivi habituellement d’une chute de 50 % des polynucléaires neutrophiles circulants en 1 à 2 jours et d’une normalisation de leur taux en 1 à 7 jours.

En cas de surdosage, il est recommandé que le patient soit surveillé afin de détecter tout signe ou symptôme évoquant des effets indésirables et qu’un traitement symptomatique approprié soit immédiatement instauré.
En cas d'arrêt du traitement
La décision d’arrêter d’utiliser TEVAGRASTIM® doit être discutée avec le médecin.
Les symptômes peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Situations particulières
Précautions particulières en cas de drépanocytose chez les patients porteurs du trait drépanocytaire
Des crises drépanocytaires, fatales dans certains cas, ont été signalées lors de l’utilisation de filgrastim chez des sujets porteurs du trait drépanocytaire ou atteints de drépanocytose. Les médecins devront être prudents avant de décider d’utiliser du filgrastim chez les patients porteurs du trait drépanocytaire ou souffrant de drépanocytose et devront au préalable évaluer attentivement les potentiels risques et bénéfices d’un tel traitement.

Ostéoporose
Une surveillance de la densité osseuse peut être indiquée chez les patients atteints de maladies ostéoporotiques sous-jacentes et suivant un traitement continu par le filgrastim pendant plus de 6 mois.

Voir RCP rubrique mise en garde et précautions d'emploi. 
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients. 
Grossesse et allaitement
Source
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l’utilisation de TEVAGRASTIM® chez la femme enceinte. TEVAGRASTIM® n’est pas recommandé pendant la grossesse.

Allaitement
On ne sait pas si le filgrastim/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés allaités/nourrissons ne peut être exclu.
Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec le TEVAGRASTIM® en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Conditions de prescription et de délivrance
Source Meddispar
Médicament à prescription initiale hospitalière trimestrielle. 

Durée de validité de la prescription initiale hospitalière : 3 mois

Durée maximale de prescription : 3 mois
Informations médicales
Service d’information médicale TEVA :
Commande
Auprès de votre grossiste répartiteur.

Directement auprès du laboratoire TEVA : 01 55 91 78 00
Modalités de conservation
Durée de conservation

30 mois.

La stabilité physico–chimique de la solution diluée pendant 24 heures entre 2 °C et 8 °C a été démontrée. D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.

S’il n’est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation du produit sont sous la seule responsabilité de l’utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre +2 °C et +8 °C, à moins que la reconstitution ait été effectuée sous conditions aseptiques validées et contrôlées.

Précautions particulières de conservation

À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir rubrique 6.3 du RCP.

Une exposition accidentelle à la congélation n’affecte pas la stabilité de TEVAGRASTIM®. 

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.